Remasticage Rosières 18076 - demande de conseils

Bonjour,

Je remastique sérieusement une Rosières 18076 de 1992 dont certains mastics sont d’origine.

J’ai réussi à enlever les vieux mastics avec couteau pointu, un couteau à huître, un ciseau à bois étroit et une longue brochette ; sans marteau.

Je dispose du MASTIC REFRACTAIRE 1300° GEB INDUSTRIE 422 ; adepem.com/PIECES-DETACHEES-059005.html

J’ai besoin de savoir si la pièce « COTE DROIT DE FOYER » http://www.adepem.com/PIECES-DETACHEES-026871.html
Doit être mastiquée sur son interstice vertical arrière.

J’ai aussi besoin de savoir si la pièce « PLAQUE FONTE ARRIERE GAUCHE » http://www.adepem.com/PIECES-DETACHEES-026875.html
Doit être mastiquée sur son interstice vertical arrière (à l’opposé de la brique)

Je n’ai aucune matière entre cette dernière pièce et la tôle de châssis ; je me demande si c’est normal.

Si j’ai bien compris, je dois mouiller généreusement à l’éponge les parties à mastiquer sans laisser d’eau, malaxer le mastic au couteau de peintre étroit et appliquer le mastic en remplissant bien les gorges et sans trop déborder.

Il faut au moins 48 h de séchage à froid ; 72 h ne feront pas de mal.

Combien de temps je dois conduire un petit feu à allure réduite ensuite ?

Autrement, il m’est arrivé de remastiquer le bas d’une brique réfractaire abîmée d’une 18076 et cela ne fut que pire ; au feu, le mastic est parti en emportant avec lui un peu plus de brique.
C’était la brique d’origine de 1992.

J’ai placé un deuxième garde-rôt sur la tige ; je suis très fier de moi.

Merci pour vos avis et conseils.

Bonjour,

Je pense que toutes les pièces « de fonte à fonte » devraient être mastiquées ; je ne vois pas l’utilité des interstices sauf pour la dilatation peut-être.

J’ai mastiqué l’interstice vertical arrière du côté droit de foyer ; de même à l’avant pour éviter le passage d’air entre foyer et four.

Pour l’arrière droit, j’imagine qu’il y aurait pu y avoir un passage entre foyer et le compartiment de sortie pour la buse

Je n’ai pas mastiqué le(s) côté(s) de la pièce arrière gauche pour le moment ; il a un interstice avec la brique et un autre avec le fond rallongé (pour 55 cm de longueur de bûche au niveau haut du foyer)

Et en fait, mastiquée ou non, une brique trop abîmée se sort et se remet par quelques pièces de fonte à enlever en partant de la droite (côté thermomètre) ; Les écrous sont dans le four (attention au thermomètre)
et tout est à bien nettoyer pour la pose en sens inverse.

Le vieux mastic est vraiment difficile à enlever rapidement et facilement. Surtout pour les poses de mastic en excès ou inappropriées.

J’imagine qu’un fort ultra-son pourrait chasser les mastics secs et laisser la fonte intacte ; mais ce n’est qu’une idée.

Je décide de placer le glissoir Bois - Charbon sur Charbon ; J’ai enlevé le flanc gauche en tôle émaillée et je vois que la position Charbon coupe une série de trous d’arrivée d’air ;

J’ai enlevé le panneau émaillé de gauche pour le transformer en cuisinière de masse avec un empilement à sec de briques réfractaires à partir du niveau de chauffe (avec un support métallique en « Π »)

Au vu de mon tirage, je crois que c’est une bonne décision.

J’ai réalisé un simple n avec un fil de fer pour le placer sur l’axe extérieur de la poignée de fermeture de la porte de foyer et je sens nettement maintenant l’appui sur le joint de la porte de foyer lors de sa fermeture. Cela se sent aussi à l’ouverture.

Bien que neuf, mon joint posait sans pression avec une position horizontale de la poignée qui allait à la butée métallique à l’intérieur.

J’ai une partie de joint de mastic épaisse que je réchauffe au soufflant céramique régulé pour la sécher plus rapidement.

Je persiste dans le séchage, ce sera pour samedi ou pour dimanche :slight_smile:

Bonjour,

J’ai allumé tout doux le vendredi 14 ; remplaçant le soufflant céramique et la lampe halogène par un tout petit feu à l’avant de mon foyer.

J’ai décidé de condamner l’admission d’air secondaire (position Charbon) du glissoir ; Bien que “fermée” en position Charbon, je suis certain que de l’air pouvait rentrer.

Alors c’est mastiqué. Mon détecteur de monoxyde de carbone maintenu à côté ou au dessus de la cuisinière en chauffe ne se déclenche pas.

La régulation est plutôt bonne mais je ne dois pas mettre du bois sur un gros lit de braises ; je dois le laisser se consumer tout seul avant de recharger en bois de sections diverses suivant mon reste de braises.

Avec une entrée de foyer de 155 x 155 mm ; j’ai dû calibrer mes bois petits. Et donc une chauffe excessive peut vite arriver.

Cette entrée réduite est dûe à la pose de la fonte de protection de la porte et du joint thermo-corde comme indiqué en page 5 de la notice (fiche technique)

Ce n’est pas vraiment un chauffage qui me permet de m’absenter toute la journée mais une fois le volume chauffé (6 x 6 m sur deux niveaux) il est possible de laisser s’éteindre.

Avec les températures nocturnes clémentes de la semaine du 17 au 23 octobre 2016, ce volume chauffe très vite et je n’ai pas besoin de chauffer chaque jour.

Je n’arrive pas à avoir un feu continu pour le moment. c’est délicat à conduire.

Coté mastic, le 1300° tient bien mieux le route que du 1100° ; j’ai déjà expérimenté un 1100° sur des fentes ou des manques de brique et le feu en venait à bout ; enlevant de la brique.

Le 1300° d’adepem tient bon pour les même masticages.

Je pense mastiquer les côtés verticaux de la pièce arrière gauche ; cela va condamner la cuisinière à la vie de la brique ou à la vie du mastic ;
puisque toutes les pièces seront mastiquées les une avec les autres ;
Il faudrait un soin et un temps considérable et l’outillage adapté pour arriver à dégager les fontes pour l’accès à la brique.

Je vais lui laisser sa vie et sa belle mort avant de passer à un insert pour poser des 50 cm avec une bonne marge.
Je l’aime parce que je lui ai consacré du temps, de l’argent et du soin mais mon tubage inox 180 mm me permet d’évoluer.
Il reste à miser sur la durée :wink: